Loretta ROSSI

dessinatrice-peintre d'origine italienne née en 1955

75006 Paris et

71250 Blanot

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Après des études dans les domaines de la littérature et du cinéma en Italie, Loretta Rossi entreprit le dessin et travailla dans la communication. Elle expose depuis 1995. Elle écrit également. Elle a participé à des salons (Itinéraires à Levallois en 1995, Art Junction à Cannes en 1996, Comparaisons à Paris plusieurs fois) et à des expositions collectives comme « Arts-en-Cambrésis » à Busigny en 2002, à l'hôtel des Chartreux et au jardin du Luxembourg à Paris en 2002, à l'Archipel-sur-le-lac en 2007 et à la galerie Noëlle Aleyne en 2007 et 2009. Cette dernière lui consacra également deux expositions personnelles. D'autres expositions personnelles ont eu lieu à la galerie Avivson à Paris en 1998, dans la crypte de l'église St Sulpice de Paris en 1999 et en 2003, à l'Espace Art et Dérives à Paris en 2001, au studio Recagni de Milan en 2002, à la librairie-galerie Racine à Paris en 2004 et enfin en 2008 à la chapelle St Julien et au théâtre de Cambrai.

Elle a publié trois livres d'artistes aux éditions Signum (textes de C. Pradère) : Dionysisme, Chorale et Démons, délices.

Loretta Rossi aux Arts en fête :

 Elle nous propose de la vidéo, du dessin et de la peinture pour mieux appréhender son univers. Cette artiste est en perpétuelle recherche et puise au plus profond d'elle des présences primitives, aux sources de la vie. Des êtres issus d'une mythologie, illusoires, transitoires, font une apparition que l'on devine furtive, chaotique mais intense sur la toile où le fond semble nous irradier. Sur papier, le fond se fait texture, comme un bouillon de culture d'où jaillirait le « pantin » après incubation. Une sorte de danse de la vie ou un véritable drame au sens littéraire du terme, nous sont joués.

Propos de l'artiste :

 Je définirai le monde qui est le mien par « néo-primitif », c'est-à-dire un monde imaginé et irréel, chaotique, indéfini et tragi-comique. Il est peuplé de demi-dieux, mi-hommes, mi-femmes. Ils évoluent dans une sorte d’abstraction énergétique, un non-lieu, vaste cosmos souvent fait de taches, de traces, de points.

La série de dessins et tableaux commencée en 2009 et intitulée « …illusoire, transitoire » donne à voir ces êtres « en transit » dans un univers d’illusion, de dérision aussi, de peur, de surprise, d’extase, de solitude.

La vidéo « Passage » , que j'ai voulue très sobre, permet d'entrer dans mon univers; c'est une sorte de métaphore de la création. La musique est du compositeur Jean-Paul Auroux, un des mes amis, décédé depuis peu.